Les mots animent mes émois mais les miment si mal
Qu'ils m'amenuisent en maux mûs en vers moribonds
Malmenée mon âme...Dans ces mornes tréfonds.
Assumé cet instant de mon âme amoindrie
Au calme immaculé d'une immense nuit
Réminiscence lacrymale
Cri mâle! Crie mon âme
Enfermée qui s'étiolait meurtrie
Mais un miroir aux mille T(h)ermes en Elle me ranime
Comme métamorphose de mes malléables humeurs
Femme aimée euphémisme de mes Moi, soudain un Film
Nomme l'avènement de mes plus amples mystères
Derrière ce rideau masquant nos-lumières
L'alchimie de nos dermes en nos âmes emmêlées
Nous offrirait des parfums indiens en Demains mugissant,
Et Mus ensemble sur la mer de nos désirs moirés
Manger ce double-hémisphère à re-commencer
Femme si je mérite ce coeur de ta légitime énigme
Si la lune nous allume cette riche parole en commun,
C'est qu'une myriade de musiques tout au loin
De ton âme à la mienne viennent et s'arriment
Sous la cîme dorée de ces multiples cieux
En mauves étincelles qui ne se dessinent qu'à Deux.
