Quelques mots sur Nirmala Dey

Tout en cultivant le sceau stylistique de la Dagarvani, il affirme une esthétique toute particulière. Sa rigueur et son intégrité, sa technique juste et puissante, font toute la beauté de ses performances, laissant affleurer une vie intérieure intense. Doué d’un timbre profond qui sert admirablement le genre, il fait naître une chaleur émotionnelle que vous n'êtes pas prêt d'oublier...
Il sera accompagné au pakhawaj par le Hollandais Nathanael van Zuilen, qui a développé sa technique auprès des maîtres indiens Manik Munde et Sanjay Agle, ainsi que du joueur autrichien Helmut Waibl. Mais c’est sous la direction du chanteur Ustad Fariduddin Dagar que l’artiste a développé les subtilités de l’accompagnement, acquérant la parfaite maîtrise de l’équilibre harmonieux entre tala et raga, entre rythme et mélodie.
Site web de Nirmalya Dey : http://www.nirmalyadhrupad.org/
Référence vidéo : https://youtu.be/HAosR0mya7c
RENDEZ-VOUS jeudi 8 novembre 2018
Ouverture des portes dès 19h30
Restauration et bar sur place
Concert à 20h30 précise
Péniche Anako
Bassin de la Villette, face au 34 quai de la Loire - 75019 Paris
[Attention, changement d'emplacement depuis cet été]
Métro Stalingrad ou Jaurès (lignes 2, 5 et 7bis)
Réservations en ligne exclusivement : https://rebrand.ly/8nov
Une production du Collectif ECHO, avec la complicité de Véronique Dupont et Céline Wadier. Remerciements aux artistes, à l'équipe de la Péniche et au photographe Edgar van Kesteren !
Tarif de soutien : 16€
Réduit : 13€ (adhérents ECHO, étudiants & demandeurs d'emploi)
Attention, jauge limitée !
Qu'est-ce que le chant Dhrupad ?

Apparu dans les sanctuaires de l'Inde védique, lorsque les chanteurs faisaient face à la divinité, le chant Dhrupad est par essence, dévotionnel. Il s'apparente à une offrande sonore basée sur le son primordial "AUM" et ses dérivés, les mantras.
Cette exposition lente et méditative est suivie par la composition, improvisation poétique et rythmique sur un court poème fixe.
C'est un moment de pure jubilation, car si le chant proprement dit est comparable au "sang", fluide vital de l'offrande, la percussion, qui par son rythme sous-tend le poème, en est le "coeur". On peut dire alors que le raga prend vie, et danse sur cette pulsation.
Le pakhawaj, grand tambour biface, est la percussion privilégiée du Dhrupad. C'est le compagnon inséparable et immémorial de ce chant qui, longtemps, n'a résonné que dans les temples. Le son majestueux, profond et tellurique, est celui qui convient le mieux à ce style.